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On peut partager la discographie de Gnaw Their Tongues en principalement deux genres : le noise black symphonique désespéré et le noise black metal pur et dur destiné à agresser le mental. Eschatological Scatology se situe dans le deuxième camp : c'est déjà un choc visuel avec la pochette et, si quelques "orchestrations" subsistent ("Deepwood Bodytrap", "Master I Am Done"), c'est surtout un choc musical extrême passant parfois dans le doom metal ("The Atrocious Angel of Scatology"). Saisissant ! Jordan Vauvert
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Un passage par un outil de traduction suffira pour comprendre que cet E.P. a pour thématique le fait de manger des choses (à vous de voir si vous voulez prendre le risque de savoir quoi). C'est de circonstance : Wir Essen Seelen In Der Nacht saura vous ronger de l'intérieur en l'espace de ces vingt petites minutes. Le piano hasardeux de la chanson éponyme mutilera votre âme tandis que la saturation "The Gate of Death" et "Droom van de Rattenvreter" la carbonisera. Un holocauste à ciel ouvert ! Jordan Vauvert
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Pianos écrasants, cuivres ronflants, symphonies de violons mis au supplice, cliquetis métalliques qui donnent la migraine, chœurs occultes autant féminins que masculins : blood rites of the hex temple invoque en apparence presque tous les codes musicaux des films d'horreurs, telle une encyclopédie, mais ça va bien plus loin car ces sonorités sont liées par un black metal anxiogène à la limite du drone et une batterie hasardeuse qui trébuche. En à peine quinze minutes, le cauchemar est infini. Jordan Vauvert
"Axebreaker" is a self-proclaimed anti-fascist power electronics project that rejects the ideological grey zone that haunts much of the noise landscape. Bandcamp Album of the Day Mar 6, 2020
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De tout ce que j'ai pu écouter de Gnaw Their Tongues, Aan het licht teruggeven fait partie des plus belles créations. Je ne peux pas m'empêcher de repenser à L'arrivée de la terne mort triomphante, avec ce même esprit funèbre, à ceci près que cet E.P., par son chant profond et son piano, par sa cadence mortuaire se rapproche du funeral doom metal, funeral doom dont le calme — oui, j'ai bien dit ce mot — évoque une forme d'ataraxie à mi-chemin entre le désespoir et la béatitude. Exceptionnel !! Jordan Vauvert